Dans quelques jours, 21 lycéens de Nouvelle-Aquitaine s’envoleront pour Belém (Brésil), afin de participer à la 30ᵉ Conférence des Parties (COP30). Avec d’autres jeunes venus des quatre coins du monde, ils présenteront les conclusions du Global Youth Climate Pact devant un public international.
Ils sont élèves du Lycée de la Mer et du Littoral de Bourcefranc-le-Chapus (Charente-Maritime) ainsi que du Lycée Georges-Desclaude de Saintes (Charente), et s’apprêtent à devenir acteurs à part entière du débat sur le dérèglement climatique. Du 10 au 15 novembre, 21 lycéen(ne)s de ces deux établissements de Nouvelle-Aquitaine partiront pour Belém au Brésil afin de participer à la Cop30, autrement dit la 30e Conférence des parties sur les changements climatiques organisée par l’ONU.
« Une génération qui ne se résigne pas »
Uniques représentants de la France dans le programme international Global Youth Climate Pact (GYCP), ils présenteront avec d’autres jeunes venus de dix pays les conclusions de leurs réflexions. Leur démarche repose sur une pédagogie créative et participative : discussions avec des chercheurs, observations de terrain, participation au programme régional Dialogues, et conception de projets d’action concrets, ancrés dans les réalités locales. Chacun dans leur pays, ils mènent des projets autour de thèmes essentiels tels que la protection du littoral, la biodiversité, les zones maritimes protégées, l’agroécologie, les espaces forestiers et la transition écologique. Ils font vivre ainsi les idées du philosophe Edgar Morin et s’emparent « de l’urgence de l’essentiel ».
« Ces jeunes incarnent une génération qui ne se résigne pas. Ils montrent qu’une autre manière d’habiter la Terre est possible », souligne Alfredo Pena-Vega, sociologue à l’EHESS de Paris et directeur du programme GYCP, qui fédère depuis dix ans des milliers de jeunes originaires d’une trentaine de pays. Depuis sa création, le GYCP œuvre à donner la parole aux jeunes et à faire émerger une écologie du dialogue, de la solidarité et de la créativité. L’Institut Balanitès et son délégué général Didier Moreau ont très tôt décidé de devenir partenaire de ce mouvement. Lors de cette COP30 consacrée particulièrement à l’avenir des massifs forestiers de la planète, ils porteront ensemble « Le Dialogue des forêts », un projet éditorial permettant de donner écho sur le plan mondial au projet panafricain de Grande Muraille verte.
