Atelier 1er février -Matière grise pour Grande Muraille verte

Drones, capteurs, intelligence artificielle… De la collecte à l’analyse des données, les outils numériques vont accompagner la recherche sur la Grande Muraille verte au cours des prochaines années. Des laboratoires français et africains se mettent en ordre de marche sous l’impulsion de l’Institut Balanitès. Cette thématique sera au cœur de la première journée d’études organisée le 1er février 2024 à l’Isae-Ensma.

Les outils numériques offrent de nouvelles perspectives à la Grande Muraille verte. Chercheurs français et africains en sont convaincus. Sur le terrain, les besoins sont énormes : « Aujourd’hui, nous organisons des missions ponctuelles sur place pour recueillir des données, nous ne pouvons pas observer en continu l’évolution de la situation, explique Lamine Gueye, membre de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, directeur de l’international research laboratory Environnement/santé/sociétés. Les outils numériques devront nous permettre d’obtenir des données quand on le souhaite sans les aléas climatiques ou de sécurité. C’est un moyen d’optimiser la recherche. »

Outils d’aide à la décision

Après l’engouement suscité par ce thème lors de l’université d’été 2023 de la Grande Muraille verte, l’Institut Balanitès a décidé de dédier un atelier grand public aux enjeux du numérique, aux big data et à l’intelligence artificielle. Le premier d’une série de six rendez-vous organisés en 2024. Ce sera le jeudi 1er février dès 9h30 à l’Ensma, l’école d’ingénieurs de la Technopole du Futuroscope.

Cette rencontre sera l’occasion pour les chercheurs français et africains présents d’exposer leurs premiers résultats et d’échanger sur leurs besoins. Sur le terrain, de nombreuses données socioéconomiques et environnementales existent déjà. Durant cette rencontre, vous pourrez ainsi découvrir la cartographie de la végétation sahélienne, la biodiversité de la région du Ferlo au Sénégal, les data de la filière laitière locale ou encore l’immense base de données scientifiques de l’Observatoire Homme-Milieux Tessékéré qui étudie la Grande Muraille verte sous toutes ses coutures depuis quinze ans. Mais il faut aller plus loin. Investir dans des capteurs, des drones, des super-calculateurs pour collecter, analyser, stocker de nouvelles matières. L’objectif ? Créer des modèles, prédire des évolutions et finalement aider les gouvernements locaux à prendre les bonnes décisions en faveur des populations.

Plusieurs laboratoires poitevins et les étudiants de la Junior entreprise de l’Ensma sont prêts à se mobiliser sous une forme inédite de collaboration nord-sud pour accélérer ce projet qui vise, non seulement à ralentir l’avancée du désert, mais aussi à accompagner le développement économique local.

Romain Mudrak

Cet atelier gratuit est ouvert au public sur inscription. Rendez-vous ici pour réserver votre place.

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