Le lancement officiel symposium « Les Sciences de la Grande Muraille verte » organisé par l’Institut Balanitès a eu lieu ce lundi soir. Extraits des discours des principaux protagonistes.
« Les petits ruisseaux feront de grandes rivières, ce sera la doctrine des prochaines années« , assure d’emblée Didier Moreau, délégué général de l’Institut Balanitès, au lancement du symposium « Les Sciences de la Grande Muraille verte » ce lundi à Poitiers. L’occasion de remercier les partenaires qui permettent de financer la recherche et les actions de valorisation qui l’accompagnent. A commencer par la banque Casden et la Fondation Klorane mais aussi le Rotary et le club des entreprises donatrices.
Gilles Boëtsch, président de l’Institut Balanitès : « Nous avons organisé ce nouveau rendez-vous de l’Institut Balanitès autour d’une thématique différente afin de démontrer notre vocation pluridisciplinaire. Nous avons choisi les plantes médicinales et cosmétiques parce qu’il s’agit de ressources essentielles. Or la bibliographie est très peu fournie sur le sujet. C’est une opportunité pour la recherche, pour les industriels et pour les populations locales qui pourraient trouver dans cette activité de nouvelles sources de revenus. »
Thierry Février, promoteur immobilier et représentant du réseau des entreprises donatrices : « Avec Didier, on a démarré ensemble nos carrières professionnelles. Sa faculté à mobiliser sur un thème porteur est très forte. Nous avons besoin d’une prise de conscience collective du changement climatique, c’est loin d’être le cas. Il faut bien comprendre que les problèmes du Sahel seront les nôtres demain. Ce projet a une dimension humaine qui me touche beaucoup. C’est pourquoi avec quelques entrepreneurs locaux, nous voulons être ces petits ruisseaux qui font de grandes rivières. Nous allons fédérer d’autres entreprises de taille similaire pour soutenir les scientifiques de la Grande Muraille verte. »
Guillaume Rat, président du Rotary de Poitiers : « Les valeurs du Rotary sont identiques à celles de la Grande Muraille verte et de l’Institut Balanitès. C’est pourquoi nous soutenons cette initiative. Pour la deuxième année, nous allons organiser un golf caritatif (NDLR, le 5 octobre) au profit des projets de la Grande Muraille verte. Mais cette année, nous prenons une autre dimension grâce au Rotary international et en proposant à d’autres sections ailleurs en France de faire de même. En 1979, le Rotary a financé pour la première fois une campagne de vaccination contre la Polio et le nombre de pays où cette maladie reste endémique a baissé de façon drastique. J’espère que nous parviendrons aussi à faire avancer ce beau projet de Grande Muraille verte en créant un mouvement de fond. »
Philippe Comes, responsable des partenariats à la Casden (banque) : « J’ai la gestion de partenariats nationaux de la Casden avec, par exemple, le ministère de l’Education nationale, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, France Universités, le CNRS ainsi que l’Institut Balanitès. Pour moi, la Grande Muraille verte est un projet absolument sensationnel. Je suis sidéré par l’ampleur de la tâche à accomplir et par l’implication des femmes et des hommes qui œuvrent sans relâche à la réussite de ce projet. »
